Tout le monde sait, ou croit savoir, en quoi consiste le métier de vétérinaire. Mais qu’est-ce que le travail d’un ingénieur agronome ? Est-on conscient que les géosciences ont débordé depuis longtemps le cadre étroit de la géologie ? Et si l’enseignement ou la recherche vous tente, c’est bien sûr possible après une prépa bio.
Le domaine vétérinaire est souvent le mieux connu des étudiants, parce qu’il a la particularité de correspondre clairement à une profession, du moins aux yeux de nombreux étudiants, pour certains motivés depuis le collège. Mais au-delà de la médecine vétérinaire, qui connaît les autres perspectives professionnelles de ce secteur : nutrition animale, conseil en élevage, industries agro-alimentaires (qualité et sécurité alimentaire), industries du médicament, … ? Elles expliquent que nombre d’activités finissent par réunir des acteurs de formation initiale vétérinaire mais aussi agronomique.
Les quatre Écoles nationales vétérinaires recrutent sur les concours « ENV » à partir des classes BCPST, TB et ATS :
Oniris Nantes Atlantique, cursus vétérinaire.
La très grande diversité des secteurs d’activité et des fonctions qu’exercent les ingénieurs agronomes explique sans doute la difficulté que l’on a à en donner une définition précise.
Parmi les mots clés de leurs domaines d’intervention…industries agro-alimentaires, biotechnologies, gestion des espaces ruraux, fonction publique et territoriale (chambres d’Agriculture, direction de l’Agriculture…), informatique, activités de conseil et d’audit, banque, assurances, production animale, amélioration des plantes, horticulture, aquaculture, viticulture et œnologie, protection des végétaux, environnement, industries pharmaceutiques, santé, industries cosmétiques …
Et parmi les mots de leurs fonctions : production, innovation, conception, distribution, gestion, direction…
Les écoles d’agronomie et d’agro-alimentaire recrutent sur les concours « BIO » à partir des classes BCPST, TB et ATS :
AgroCampus Ouest : établissement issu du rapprochement de l’ENSAR (École nationale supérieure agronomique de Rennes) et de l’INH-ENSHAP (Institut national d’horticulture – École nationale supérieure d’horticulture et aménagement du paysage, Angers).
Deux cursus issus proposés : agronomie (à Rennes) et horticulture et paysage (à Angers).
AgroParisTech : établissement issu du rapprochement de l’INA-PG (Institut national agronomique de Paris-Grignon), de l’ENGREF (École nationale du génie rural, des eaux et des forêts, Nancy) et de l’ENSIA (École nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires, Massy).
Tous les étudiants suivent un tronc commun en première année sur le site de Grignon.
Bordeaux Sciences Agro : anciennement École nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux.
AgroSup Dijon : établissement regroupant l’ENSBANA (École nationale supérieure de biologie appliquée à la nutrition et à l’alimentation) et l’ENESAD (Établissement national d’enseignement supérieur agronomique de Dijon).
Deux cursus proposés : agroalimentaire et agronomie (une partie des étudiants de ce second cursus sont fonctionnaires).
École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires** (ENSAIA) à Nancy.
Montpellier Sup Agro : École nationale supérieure agronomique de Montpellier.
Deux cursus proposés : agronomie et systèmes agricoles et agro-alimentaires durables pour le Sud.
Oniris Nantes Atlantique, cursus ingénieur : anciennement École nationale d’ingénieurs des techniques des industries agricoles et alimentaires.
VetAgro Sup, cursus ingénieur sur le site de Clermont-Ferrand : anciennement École nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand.
CentraleSupélec recrute également sur le concours « BIO » pour la filière BCPST.
Ces Écoles recrutent essentiellement sur le concours G2E à partir des classes BCPST, à part l’ENPC qui recrute sur le concours ENS-ENPC.
L’ENGEES ouvre quelques places à partir des concours TB.
École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (ENGEES). Trois possibilités : en apprentissage, fonctionnaire ou civil.
École nationale des ponts et chaussées (ENPC ParisTech).
École nationale supérieure en environnement, géoressources et ingénierie du développement durable (ENSEGID) à Bordeaux
École nationale des sciences géographiques – Géomatique (ENSG) à Marne-la-Vallée. Possibilité d’être fonctionnaire.
École supérieure des géomètres et topographes (ESGT) au Mans.
École nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges (ENSIL). Cursus eau et environnement
École nationale supérieure d’ingénieurs de Poitiers (ENSIP). Cursus eau et génie civil.
École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE) à Lyon – Vaulx-en-Velin. Possibilité d’être fonctionnaire
Polytech’ Annecy – Chambéry. Cursus énergie, bâtiment, environnement.
Polytech’ Nice-Sophia. Cursus génie de l’eau
Polytech’ Orléans. Cursus génie civil et géo-environnement.
Polytech’ Tours. Cursus aménagement.
Pour l’ensemble des Écoles du réseau Polytech’, on peut également consulter le site www.polytech-reseau.org
Chacun a en tête, avec plus ou moins de bonheur, ses premiers cours sur le monde minéral. Mais les géosciences ont depuis longtemps débordé ce cadre étroit pour occuper tous les secteurs de nos ressources (matériaux, énergie, eau), de la gestion de notre environnement ou de l’aménagement de nos territoires. Les activités sont aujourd’hui exploration, exploitation, valorisation et gestion du sol et du sous-sol, génie de l’environnement, génie civil et minier, industries extractives, géophysique, aménagement des eaux, gestion des déchets, mécanique des matériaux, dynamique des fluides, informatique, génie climatique, aménagement du territoire…
Les écoles dans le domaine des géosciences recrutent sur le concours G2E à partir des classes BCPST.
École nationale supérieure de géologie (ENSG) à Nancy.
École et observatoire des sciences de la Terre (EOST) à Strasbourg.
Polytech’ Paris UPMC. Cursus sciences de la Terre.
Ces Écoles, pour la plupart implantées dans des Universités, recrutent principalement sur le concours « Polytech’ BIO » (ou par concours spécifique pour l’ENSTIB) à partir des classes BCPST. Certaines recrutent également à partir des classes TB.
Pour l’ensemble des Écoles du réseau Polytech’, on peut également consulter le site www.polytech-reseau.org.
École nationale supérieure des techniques et industries du bois** (ENSTIB) à Épinal.
École nationale supérieure de technologie des biomolécules de Bordeaux (ENSTBB).
Écoles supérieure de biotechnologies de Strasbourg (ESBS). Cursus biotechnologie et cursus ChemBioTech.
École supérieure d’ingénieurs en agroalimentaire de Bretagne Atlantique (ESIAB) à Brest.
École supérieure d’ingénieurs de Paris-est (ESIPE – ISBS) à Créteil (Université Paris 12). Cursus génie biomédical et santé
École supérieure d’ingénieurs de l’Université de Caen – Basse Normandie (ESIX Normandie).
Institut supérieur d’ingénieurs de Franche-Comté (ISIFC) à Besançon. Cursus génie biomédical.
Polytech’ Angers. Cursus génie biologique et santé.
Polytech’ Clermont-Ferrand. Cursus génie biologique.
Polytech’ Grenoble. Cursus technologies de l’information pour la santé.
Polytech’ Lille. Cursus génie biologique et alimentaire.
Polytech’ Nantes. Cursus génie des procédés et bioprocédés.
Polytech’ Nice-Sophia. Cursus génie biologique.
École supérieure d’ingénieurs de Rennes (ESIR). Cursus ingénierie biomédicale.
École supérieure d’ingénieurs Réunion Océan Indien (ESIROI). Cursus agroalimentaire.
Polytech’ Marseille. Cursus génie biologique et biotechnologies et cursus génie biomédical.
Polytech’ Montpellier. Cursus sciences et technologies des industries alimentaires et cursus sciences et technologies de l’eau.
Polytech’ Orléans. Cursus génie industriel.
Polytech’ Paris UPMC. Cursus agroalimentaire.
Si la principale voie vers des études de Physique-Chimie est évidemment la classe préparatoire PC, les Écoles suivantes offrent également quelques places à partir des classes BCPST via le concours « PC-BIO_».
École nationale supérieure de chimie de Paris (Chimie ParisTech).
École nationale supérieure de chimie, biologie et physique (ENSCBP) à Bordeaux : cursus issu de l’ISTAB (Institut des sciences et techniques des aliments de Bordeaux) co-fondateur de cette École.
École nationale supérieure des industries chimiques (ENSIC) à Nancy.
École supérieure de physique et chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI Paris).
École de physique, électronique et matériaux (Phelma Grenoble).
Qui n’a pas pensé un jour devenir chercheur ? On envisage alors souvent d’emblée les grands organismes de recherche publics (INRA : institut national de recherche agronomique, CNRS) ou les carrières de l’enseignement supérieur (Grandes Écoles ou Universités) que permet de rejoindre la thèse de doctorat soutenue après un titre d’ingénieur ou conduite au sein d’une École Normale Supérieure. On oublie alors souvent la recherche privée menée dans les départements R et D (Recherche et développement) des grandes entreprises et qui fournit des perspectives professionnelles motivantes pour les ingénieurs.
La réussite d’un grand nombre d’anciens élèves des prépas bio aux plus hautes fonctions de groupes industriels divers constitue un argument fort qui atteste de la pertinence de la formation initiale et de l’intérêt de la voie choisie.
Trois Écoles normales supérieures proposent des cursus en sciences de la vie et de la Terre et conduisant vers les métiers de l’enseignement et de la recherche. Elles sont accessibles à partir du concours ENS-ENPC des classes BCPST.
Tous les étudiants recrutés par concours sont fonctionnaires. Il est également possible d’être accepté sur dossier.